19 mars 2013

Un gage de réussite pour les étudiants: La collaboration universités-collèges se poursuit – Nouveau projet de collaboration universités-collèges: les Applications pédagogiques de la conception universelle de l’apprentissage

Stéphanie Tremblay, coordonnatrice, Conception universelle de l’apprentissage

Les Applications pédagogiques de la conception universelle de l’apprentissage est un projet de collaboration universités-collèges du M.E.S.R.S.T. impliquant le Cégep du Vieux Montréal et son Centre de recherche pour l’inclusion scolaire et professionnelle des étudiants en situation de handicap (CRISPESH), le Cégep Marie-Victorin, le Collège Montmorency, l’Université de Montréal et l’Université du Québec à Montréal.

 

Ce projet propose, au cours des deux prochaines années, l’élaboration d’applications pédagogiques conçues selon les principes de la Conception Universelle de l’Apprentissage (CUA) afin de soutenir les enseignants dans la planification de cours répondant tant aux besoins d’Étudiants en Situation de Handicap (ESH) qu’à l’ensemble des étudiants de la classe. Le projet se situe dans une perspective proactive et propose des solutions pédagogiques axées sur la planification plutôt que sur des réponses aux besoins individuels.

 

En effet, la CUA est un modèle de plus en plus reconnu en tant que cadre efficace, proactif et durable pour l’optimisation d’une accessibilité de l’éducation. Les solutions proposées sont plus économiques et écologiques qu’un modèle basé sur l’accommodement rétroactif des besoins individuels.

 

La CUA ne propose pas d’approche « clé en main », mais offre plutôt un cadre d’appuis pédagogiques flexibles et variés (processus, structures, contenus, etc.) permettant d’adapter les approches didactiques aux capacités d’apprentissage de l’étudiant tout en renforçant le savoir-faire des enseignants.

 

Il s’agit donc ici d’adapter le modèle américain de l’Universal Design for Learning aux réalités socioculturelles québécoises de nos établissements francophones d’enseignement postsecondaire. Dans cette optique, nous inviterons le corps enseignant à participer au processus de recherche, de développement et d’application. Une concertation indispensable à la promotion d’une réelle égalité des chances, qui ne freine ni l’exigence de qualité ni l’élévation du niveau global du savoir. Afin de concevoir et de mettre en œuvre les différentes phases du projet CUA, tout en coordonnant ses activités et le travail des équipes interdisciplinaires des cinq établissements partenaires, une chargée de projet, Stéphanie Tremblay (Ph.D. sc. de l’éducation, Université de Montréal), a récemment été embauchée au CRISPESH. Elle sera d’ailleurs la principale personne-ressource à contacter pour toute question relative au déroulement du projet : stephanietremblay@cvm.qc.ca.

 

Journées sur les étudiants postsecondaires présentant un trouble de santé mentale ou un déficit neurocognitif

Catherine Roy-Boulanger, coordonnatrice, CAPRES

Mise en contexte

De 2005 à 2013, le nombre d’étudiants universitaires en situation de handicap est passé de 2 360 à 6 905 (AQICESH, 2013). Cette augmentation est due en grande partie à l’augmentation d’étudiants ayant des troubles d’apprentissage (TA), des troubles du spectre autistique (TSA), des troubles défi es de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), des troubles de santé mentale (TSM) ou des déficiences multiples. En 2012-2013, les étudiants présentant un trouble de santé mentale ou un déficit neurocognitif constituaient, toujours selon l’AQICESH, plus de 65% de la population ayant contacté les services responsables des étudiants en situation de handicap des institutions universitaires québécoises. La présence de plus en plus importante de ces étudiants dans les universités inspire une multitude d’initiatives pour répondre le plus adéquatement possible à leurs besoins.

 

Par contre, l’urgence d’agir nous prive souvent du temps nécessaire à la mise en commun des connaissances et au développement de solutions collectives.

 

Devant le défi que représentent l’accueil et l’intégration de ces populations dans les établissements postsecondaires, la concertation entre les collèges et les universités devient un facteur essentiel de succès dans une vision inclusive du système d’éducation.

 

Objectifs

  • Favoriser la rencontre des acteurs œuvrant auprès des étudiants présentant un trouble de santé mentale ou un défi neurocognitif, leur permettre de mieux se connaître ;
  • Travailler collectivement à la recherche de solutions à diverses problématiques communes ;
  • Appuyer les décideurs dans la compréhension fine de ce dossier.

Déroulement

Ces journées donneront lieu à un entrecroisement de présentations d’acteurs et de tables rondes sur des thématiques particulières.

Présentation d’acteurs

Ces périodes ont comme objectif de permettre aux différents acteurs de présenter leurs organisations ainsi que les actions qui y sont posées en lien avec les étudiants présentant un trouble de santé mentale ou un déficit neurocognitif.

Tables rondes

Trois tables rondes sont prévues lors de ces journées. Chacune d’entre elles consistera en des présentations de conférenciers qui, par leur expertise et leur compréhension des divers documents diffusés au préalable, lanceront les discussions avec les participants.

 

Pour plus d’information entourant cet événement, référez- vous à la page d’accueil du Consortium d’animation sur la persévérance et la réussite en enseignement supérieur (CAPRES) au http://www.uquebec.ca/capres/, au http://www.uquebec.ca/capres/Agenda/2012-2013/ESHE-Information.pdf) ou à Catherine Roy-Boulanger, coordonnatrice du CAPRES, au 418 657-4349.